Les quatre compétences évaluées

Le système de notation du permis de conduire français se base sur l’acquisition de quatre compétences distinctes par le candidat. Cette approche structurée de l’examen a été mis en place en 2013 et réformé en 2018.

Quelles sont les quatre compétences évaluées lors de l’examen du permis de conduire ?

Le Référentiel pour l’Éducation à une Mobilité Citoyenne (REMC) a été mis en place en 2013 et a mis en place un nouveau mode d’évaluation du permis de conduire. Se basant sur quatre compétences, la grille d’évaluation de l’examen est utilisée par tous les inspecteurs du permis de conduire. Chaque compétence doit remporter le nombre de points nécessaires, permettant d’obtenir un résultat favorable. 
Ainsi, les quatre compétences évaluées doivent déterminer si le candidat est capable de maîtriser correctement son véhicule en toutes circonstances, de partager la chaussée avec les autres usagers, mais aussi avoir une conduite autonome et responsable.

Les compétences du REMC

Ainsi, le Référentiel pour l’Éducation à une Mobilité Citoyenne a été mis en place en 2013, en remplacement du Plan National de Formation (PNF) que suivaient auparavant les auto-écoles françaises. Ce nouveau programme s’articule autour de quatre champs de compétences, évaluées au cours de l’examen du permis de conduire : 

Ces compétences sont ensuite divisées en plusieurs sous-parties qui définissent autant de points remportés le jour du permis. C’est la matrice GDE (Goals for Drivers Education) d’origine finlandaise qui a mis en place ce schéma suivi désormais par toutes les auto-écoles.

Maîtriser le maniement du véhicule dans un trafic faible ou nul

Cette première compétence se compose de neuf sous-compétences. Il s’agit des compétences les plus basiques, que le candidat apprend à maîtriser dès ses premières leçons de conduite. 
Chacune de ces sous-compétences seront abordées le jour de l’examen par l’inspecteur :

  1. Connaître les principaux organes et commandes du véhicule, effectuer les vérifications intérieures et extérieures 
  2. Entrer, s'installer au poste de conduite et en sortir
  3. Tenir, tourner le volant et maintenir la trajectoire 
  4. Démarrer et s'arrêter 
  5. Doser l'accélération et le freinage à diverses allures 
  6. Utiliser la boîte de vitesses 
  7. Diriger la voiture en avant en ligne droite et en courbe en adaptant allure et trajectoire 
  8. Regarder autour de soi et avertir 
  9. Effectuer une marche arrière et un demi-tour en sécurité

Appréhender la route et circuler dans des conditions normales

Cette deuxième compétence s’appuie sur l’aptitude du candidat à circuler sans danger sur la chaussée pour lui-même et les autres usagers. Elle se base sur huit sous-compétences qui seront évaluées tour à tour : 

  1. Connaître les principales règles de circulation ainsi que la signalisation
  2. Tenir compte de la signalisation verticale et horizontale
  3. Rechercher les indices utiles
  4. Utiliser toutes les commandes
  5. Adapter sa vitesse aux situations
  6. Choisir la voie de circulation
  7. Maintenir les distances de sécurité
  8. Franchir les différents types d'intersection et y changer de direction

Circuler dans des conditions difficiles et partager la route avec les autres usagers

Cette troisième compétence du REMC vise à tester les capacités du jeune conducteur à prendre les bonnes décisions sur la chaussée en cas de circulation plus dense, et de mettre en œuvre des mesures préventives. 
Elle se base sur sept sous-compétences : 

  1. Évaluer et maintenir les distances de sécurité 
  2. Croiser, dépasser, être dépassé 
  3. Passer les virages et conduire en déclivité 
  4. Connaître les caractéristiques des autres usagers et savoir se comporter à leur égard avec respect et courtoisie 
  5. S'insérer, circuler et sortir d'une voie rapide 
  6. Conduire dans une file de véhicule et dans une circulation dense 
  7. Conduire quand l'adhérence et la visibilité sont réduites

Pratiquer une conduite autonome, sûre et économique

Cette dernière compétence permet de vérifier si l’apprenti conducteur est capable de comprendre et appliquer les règles du Code de la route, de manière autonome et sécuritaire. De plus, l’adoption d’une conduite économique et responsable est appréciée des inspecteurs. 
Cette compétence se déploie en sept sous-compétences : 

  1. Suivre un itinéraire de façon autonome 
  2. Préparer et effectuer un voyage longue distance en autonomie 
  3. Connaître les principaux facteurs de risque au volant et les recommandations à appliquer 
  4. Connaître les comportements à adopter en cas d'accident : protéger, alerter, secourir 
  5. Faire l'expérience des aides à la conduite du véhicule (régulateur de vitesse, limiteur, ABS, aides à la navigation ....) 
  6. Avoir des notions sur l'entretien, le dépannage et les situations d'urgence 
  7. Pratiquer l'écoconduite

Quatre compétences à maîtriser le jour de l’examen du permis de conduire !

Depuis la réforme de 2013, le nouveau système de notation du permis de conduire se base sur quatre axes d’évaluation, qui sont autant de compétences que se doit maîtriser le candidat au permis de conduire. Ces critères d’admissibilité répertoriés dans la grille d’évaluation ont été longuement analysés lors de l’élaboration du REMC, et visent à diminuer les accidents de la route chez les jeunes conducteurs notamment. 


La défaillance de maîtrise par l’apprenti conducteur le conduit à l’acquisition de fautes éliminatoires qui l’ajournent immédiatement. En pratique, il est donc fortement recommandé de passer un examen blanc du permis afin de tester l’acquisition de ces compétences, et notamment de prendre en considération l’importance de la sécurité routière sur le résultat du permis de conduire.

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Examen blanc du permis
Importance de la sécurité routière sur le résultat du permis de conduire