État psychologique du conducteur

Les risques liés à la fatigue et à la somnolence sont très importants. Près de 43% des accidents sur autoroutes y trouvent d’ailleurs leur cause. Pouvant nuire aux capacités physiques et cognitives du conducteur, telles que l’attention et le temps de réaction, la somnolence doit à tout prix être évitée. Prendre conscience de son état de fatigue en amont est essentiel ! Ainsi, lorsqu’on a du mal à se concentrer sur la route, que les yeux commencent à piquer, ou que l’on bâille sans cesse, c’est qu’il est grand temps de faire une pause. 

S’endormir au volant est malheureusement fréquent, en particulier lors des trajets de nuit, et il est fondamental d’adopter de bons réflexes pour éviter tout risque de collision. Ainsi, ouvrir la fenêtre de son véhicule ou mettre la radio n’est pas suffisant ! Seule une pause de 20 minutes minimum, voire une sieste sur les aires de repos, permettent de retrouver au moins 50% de ses capacités.

Lorsque l’on est stressé au volant, il peut être particulièrement difficile d’obtenir son permis de conduire. En effet, la peur que suscite la conduite est malheureusement répandue. Les risques liés au stress sont de perdre ses moyens, notamment le jour de l’examen pratique. Cette phobie du volant peut avoir différentes origines, telles qu’un traumatisme après un accident de la route. Entre ressentiment, bouffées de chaleur et tremblements, les symptômes peuvent être nombreux. Il est important d’essayer de surmonter cette crainte, en acquérant tout d’abord une parfaite connaissance théorique de la conduite, puis en effectuant des exercices de relaxation avant de prendre le volant.

A l’inverse des conducteurs stressés, certains font preuve de trop de confiance en eux, et deviennent ainsi un véritable danger sur la chaussée. Il ne faut donc pas négliger les risques liés aux excès de confiance ! En effet, trop d’assurance au volant peut mener à des comportements inconscients et dangereux, tels qu’une prise de risque immodérée. Par exemple, faire des excès de vitesse, négliger ses contrôles visuels, prendre de mauvaises décisions aux intersections et oublier ses clignotants, sont des habitudes risquées qu’il faut absolument contrer.

Nous sommes tous soumis à des émotions qu’il est parfois difficile de contrôler. Joie, tristesse, déception… sont autant de sentiments qui viennent régulièrement nous inonder et impacter notre comportement au volant. Les risques liés aux émotions ne sont donc pas à négliger ! En effet, avoir son esprit focalisé sur ses émotions est néfaste à la conduite. Cela déconcentre le conducteur qui prête par conséquent moins d’attention à ce qui se déroule autour de lui sur la chaussée.

Rester concentré le long de son trajet est essentiel pour assurer sa sécurité mais également celle des autres usagers. Son attention doit rester uniquement focalisé sur les conditions de circulation et non pas sur des éléments extérieurs de distraction.  Ainsi, vigilance et distraction au volant ne vont pas de paire ! Pour conserver la parfaite maîtrise de son véhicule, le conducteur doit veiller à rester concentré à tout moment, et ne laisser aucune distraction le perturber. Ainsi, téléphone, conversation avec un passager, cigarette, nourriture, musique forte… sont autant d’éléments perturbateurs qu’il convient d’éviter !

Un conducteur est responsable de sa conduite, et seul maître au volant il doit rester le plus imperméable possible aux influences des autres personnes. Qu’il s’agisse d’un autre conducteur qui fasse pression sur notre conduite ou des remarques d’un passager, il faut éviter à tout prix de se laisser déconcentrer. Ces nuisances extérieures peuvent comporter des risques, et provoquer un comportement inapproprié qui représentera un danger. Car seul le conducteur est capable de faire les bons choix en fonction des circonstances qu’il observe, et limite ainsi le risque d’accident.

Les formes d’incivilités au volant peuvent être nombreuses : entre refus de céder le passage, insultes verbales ou encore usage intempestif du klaxon, ce ne sont pas les actes qui manquent ! Le code de la route a d’ailleurs mis en place un point attribué à la courtoisie au volant à l’examen du permis de conduire pour sensibiliser les jeunes conducteur à la politesse. Eviter ainsi l’énervement, et la surenchère des usagers, en privilégiant un partage serein et bienveillant de la chaussée est essentiel. Car tout comportement excessif représente un véritable danger sur la route !

L’agressivité et violence verbale et physique au volant sont malheureusement monnaie courante sur la route ! Ces différentes formes de violence, qu’elles soient physiques ou simplement verbales, engendrent des comportements très nocifs entre usagers. Ces pulsions agressives peuvent en effet avoir des répercussions importantes et provoquer des accidents de la route. 

Concrètement, l’agressivité verbale peut être constituée d’injures, de provocations ou encore de menaces. Se répétant généralement dans les situations où le conducteur est stressé, celui-ci évacue facilement son mal-être par la parole. Il est conseillé d’ignorer ce comportement nocif et de ne surtout pas se laisser déconcentrer. 

Entre un choc, une bousculade, ou encore un conducteur qui n’hésite pas à sortir de son véhicule pour chercher la bagarre, la violence physique au volant est partout. Il faut mieux dans ce cas mettre le plus de distance possible, en changeant de direction par exemple, entre cet usager et vous pour permettre d’éviter les répercussions directes de son incivilité !

Les embouteillages sont bien connus pour être une véritable source de stress. Lorsque certains arrivent à prendre sereinement leur mal en patience, d’autres ont du mal à contrôler leurs ardeurs. Ainsi, le comportement à adopter dans les embouteillages n’est certainement pas celui produit par la colère ! 

Sur la route, il est toujours recommandé de rester patient jusqu’à ce que la circulation reprenne. Changer de file et klaxonner sans cesse ne permettra pas d’avancer plus vite, et créera un environnement de stress dangereux pour tous. Il est par conséquent conseillé de limiter sa vitesse, de rester bien attentif aux conditions de circulation et de faire preuve de courtoisie. Car même si certains véhicules n’ont pas la priorité, cela permet de fluidifier la circulation. En cas de ralentissement brusque, il est également recommandé d’actionner ses feux de détresse pour avertir les usagers qui arrivent derrière soi. Enfin, restez prudent face aux deux roues qui ont tendance à remonter rapidement la file de voitures entre deux voies !

On a vite fait de prendre de mauvaises habitudes ! Or les bons réflexes s'acquièrent dès les premières leçons de conduite. Prendre de bons automatismes de conduite c’est tout d’abord apprendre à anticiper pour adapter sa conduite aux différentes situations et surtout aux imprévus. 

Ainsi, en réglant correctement son véhicule, c’est à dire ses rétroviseurs, et s’assurer du bon fonctionnement de ses feux et de ses clignotants, c’est essentiel pour pouvoir bien observer son environnement, mais également se rendre visible de tous. Ces automatismes de mise en place permettent de rester attentif à son environnement, et de pouvoir procéder rapidement à tous les contrôles visuels nécessaires à sa sécurité. En bref, adopter une conduite sécuritaire dès ses premières leçons de conduite est fondamental pour intégrer de bons automatismes !