Le conducteur

Qu’est-ce que signifie être en état de conduire ? Cela veut dire qu’un conducteur doit être capable de maîtriser son véhicule en toutes circonstances, et adapter sa conduite aux situations qui se présentent à lui. Le but ? Assurer sa sécurité et celle des autres usagers ! 
Mais comment sait-on si l’on est en état de conduire ? Pour ce faire, le Code de la route impose au conducteur d’évaluer son bon état physique et mental avant de prendre la route. Ainsi, si certains critères sont rapidement identifiables, d’autres sont plus compliqués à analyser : 

• Le conducteur doit rester vigilant : La vigilance au volant, c’est essentiel ! Le conducteur doit veiller à toujours conserver son attention sur la route. Voilà notamment pourquoi téléphoner au volant est interdit ! Mais il est également déconseillé de pousser le volume de sa radio, ou d’être trop absorbé par son GPS. En bref, se laisser distraire par d’autres sources d’attention que la route est fortement déconseillé. La concentration est la règle numéro un pour éviter les accidents de la route. 
• Le conducteur doit s’assurer du bon fonctionnement de ses sens : de bonnes capacités visuelles et acoustiques sont également indispensables à la garantie d’un bon état physique du conducteur. Ainsi, porter des lunettes de vue, ou encore un appareil auditif, peut s’avérer nécessaire pour certaines personnes. En effet, disposer de ses sens en alerte durant la conduite permet à un individu de bénéficier de bons réflexes.
• Le conducteur doit éviter la prise de médicaments : la prise de médicaments doit faire l’objet d’une vigilance particulière. Ainsi, si votre médecin vous prescrit des médicaments, il est important de s’assurer que leur prise ne viendra pas atténuer vos capacités. Dans les faits, certaines substances peuvent provoquer de la somnolence, un mal-être, ou encore une diminution de la vigilance ! N’hésitez pas à demander conseil à votre médecin, ou votre pharmacien. A retenir : les boîtes de médicaments disposent de logos précisant le degrés de dangerosité de leur prise au volant.
• Le conducteur peut réclamer un examen médical : Lorsqu’un conducteur ne se sent plus capable de conduire, ou qu’il rencontre une altération de ses sens, il lui est recommandé de réclamer un examen médical. L’incapacité de conduire alors confirmée par un médecin, peut donner suite à un retrait du permis de conduire par l’administration compétente.

Conduire un véhicule est une véritable responsabilité qui pèse sur les épaules du conducteur. La vitesse que la conduite génère, ainsi que la vigilance qu’elle suscite, requiert de l’automobiliste qu’il soit en parfait contrôle de lui-même. Ainsi, certaines substances pouvant altérer ses capacités rendent la prise du volant interdite car elles altèrent la prise de décision.
Dans les faits, les effets de l’alcool et de la drogue sur la conduite sont considérables. Leur consommation est une prise de risque considérable, sévèrement sanctionnée par le retrait de points, voire un retrait du permis, mais également d’une amende, voire d’une peine de prison dans certains cas. 

• L’alcool au volant : la consommation d’alcool du conducteur est fortement règlementée et sanctionnée par les autorités. Dans une moindre mesure, elle est autorisée, même si elle reste déconseillée. Ainsi, la tolérance d’alcool légale est de 0,5 g/L de sang pour les conducteurs de plus de trois ans de permis, et seulement 0,2 g/L pour les conducteurs en permis probatoire. A retenir : la consommation d’alcool altère de façon importante la réactivité de l’individu au volant, et est responsable de près d’un tiers des accidents mortels de la route.
• La prise de stupéfiants : la prise de drogues au volant est strictement interdite en France. Ces substances illégales provoquent des réactions inattendues, et dangereuses chez les conducteurs. Ne ressentant plus la notion de danger, et se laissant parfois aller à une attitude euphorique, ces individus représentent un vrai danger pour eux-mêmes, mais également pour les autres usagers. Cette consommation illégale est très sévèrement sanctionnée par la loi.

Au-delà de son état physique, l’état psychologique du conducteur est également au cœur des préoccupation des pouvoirs publics. Plus difficilement décelable, il s’agit d’informer les individus sur les dangers qui peuvent être encourus. 

• L’état de fatigue : La fatigue au volant est la première cause des accidents de la route. Et même s’il est difficile de l’évaluer, il est important de comprendre ses risques afin de pouvoir les éviter. Somnoler au volant est particulièrement dangereux, car cela implique une perte de maitrise totale de son véhicule, et engendre des accidents souvent mortels. La fatigue dégrade la vigilance, ainsi que les réflexes du conducteur. Voilà pourquoi la Sécurité routière recommande de faire une pause toutes les 2 heures. 
• L’état de stress : pour certaines personnes, conduire est synonyme de stress. En particulier dans les grosses villes où la circulation est dense, ou lors des heures de pointe, ce stress intense peut provoquer des réactions inattendues et dangereuses.
• L’état hyper émotionnel : un individu sous l’emprise d’émotions intenses, telles que la tristesse, ou l’euphorie, est un conducteur particulièrement déconcentré. Submergé par ses émotions, il est dans un état psychologique de fragilité au volant. Son attention n’est alors portée que sur cette sensation, et ne tient pas compte des informations de la chaussée.