Tout savoir sur l’écologie et la conduite
La protection de l’environnement est au cœur des préoccupations des pouvoirs publics. La circulation routière est directement impactée, et le Code de la route démontre actuellement cette volonté de respecter la planète du mieux possible en obligeant les conducteurs à adopter un comportement responsable.
Différents axes ont ainsi été mis en place tels que la prise de conscience de l’écomobilité, le choix d’un véhicule peu polluant, et des systèmes d’encouragement écologique pour les usagers. Tout candidat au permis de conduire devra s’imprégner de ces notions dès les premiers cours du Code de la route, car désormais les principes écologiques occupent une place importante au moment de l’examen.
Quels sont les grands principes écologiques appliqués en matière de circulation routière ?
De grands principes écologiques ont été mis en place, notamment pour influencer les conducteurs sur les impacts de la circulation routière sur l’environnement, et les pousser à adopter un comportement consciencieux. Car l’écologie c’est l’affaire de tous !
L’écomobilité
L’écomobilité c’est un principe responsable, qui incite les conducteurs à ne pas utiliser leur voiture quand une autre alternative leur est offerte. Dans les faits, les usagers ont tendance à prendre leur véhicule par habitude, or il existe des déplacements qui ne nécessitent pas forcément cette utilisation systématique.
En pratique, une distance de 1 à 2 km peut se faire facilement à pied ou à vélo. De même, les transports en commun, voire le covoiturage sont des alternatives intéressantes pour se déplacer. La finalité étant de désengorger le trafic, et participer activement à la diminution de la pollution sur la chaussée.
L’éco-responsabilité
Tout candidat au permis de conduire se verra enseigner les grands principes écologiques lié à l’apprentissage de la conduite. L’éco-responsabilité se base avant tout sur l’achat du véhicule. Bien choisir sa voiture est essentiel, pour respecter au mieux l’environnement. Voici quelques conseils pouvant vous guider dans votre choix :
- Opter pour une voiture récente : Choisir un véhicule récent est fondamental. Qu’il soit neuf, ou d’occasion, il faut sélectionner une voiture très bien entretenue. Pourquoi ? Parce que les modèles récents sont étudiés pour consommer moins d’énergie, et surtout avoir moins d’impact sur l’environnement. L’inconvénient ? Ce n’est pas un choix économique, c’est certain. Mais à terme, acheter un véhicule récent implique de réduire sa consommation de carburant, et de diminuer les frais de réparation pour une voiture qui va vous servir de nombreuses années.
- Bien se renseigner sur le potentiel polluant de son véhicule : de nos jours les véhicules sont accompagnés d’étiquettes descriptives, qui renseignent sur le capital polluant dont ils sont dotés. Il est important d’en prendre connaissance avant votre achat. Il convient également de vérifier l’état des pneus, qui peuvent créer une adhérence, et impliquer une consommation excessive de carburant. Enfin, il faut se renseigner sur le carburant de votre véhicule, car le diesel est aujourd’hui considéré comme le plus polluant, provoquant des émissions très nocives dans l’atmosphère.
- Quid de la voiture électrique : écologiquement parlant, il est certain que la voiture électrique reste l’option la plus intéressante ! Auparavant peu pratique en ce qui consiste son rechargement de batterie, elle est désormais plus facile d’utilisation car elle dispose de plus d’autonomie et de nombreux point d’alimentation dans des bornes publiques. Toutes les grandes marques ont aujourd’hui développé leur modèle propre. Le principal intérêt ? 100% écologique, c’est un modèle qui ne rejette aucun gaz à effet de serre !
Les différents types de carburant
Le carburant, qui sert au fonctionnement d’une voiture, est le principal responsable des émissions de gaz à effet de serre. Il existe sous différentes formes, en fonction du modèle de véhicule. Entre essence, diesel, et GPL, que faut-il choisir pour adopter un comportement éco-responsable ?
Les carburants courants sont généralement distribués sous forme liquide, et sont produits à partir d’énergies non renouvelables, comme le pétrole. Très polluant, la plupart des voitures sont pourtant dépendantes de son utilisation. De nos jours, les ingénieurs et pouvoirs publics travaillent sur des alternatives plus respectueuses de l’environnement.
Actuellement, les appellations E5 et E10 pour l’essence résultent d’une directive européenne, et permettent de distinguer leur niveau d’éthanol. Pour le diesel, la lettre B ainsi que son taux de biocarburant est également signalé aux consommateurs. Le souci de transparence est au cœur de cette démarche européenne.
Les encouragements écologiques
De manière générale, les pouvoirs publics ont mis en place des mesure d’encouragements écologiques pour inciter les usagers à une véritable prise de conscience comportementale. En effet, afin d’encourager les conducteurs à adopter une conduite éco-responsable, des dispositifs légaux ont été développés :
- Le bonus écologique : c’est un bonus qui est acquis au moment de l’achat d’un véhicule. Pour l’obtenir il faut que l’acheteur soit un résident français, et qu’il s’agisse d’un véhicule hybride ou électrique. De plus, ces véhicules ne doivent pas émettre plus de 20 g CO2/ km. Ce bonus peut alors s’élever jusqu’à 6000 euros !
- La taxe carbone : c’est un impôt proportionnel à la quantité de CO2 émise dans l’atmosphère. Ainsi, plus un particulier va dégager du gaz à effet de serre, plus il va être taxé. L’impôt se base donc sur le principe de « pollueur-payeur ». Cette redevance s’applique concrètement sur les carburants polluants, qui affichent ainsi des prix de plus en plus chers. L’objectif ? Que le consommateur se dirige vers des carburants plus écologiques.
- La prime à la conversion : cette prime s’exerce lorsqu’un usager change de véhicule pour un moins polluant. Lancée en 2018, l’État a mis en place cette aide financière, venue remplacer l’ancienne prime à la casse. Désormais, c’est au profit d’un véhicule plus neuf et plus propre que l’aide sera versée. La condition ? Pas plus de 122 g CO2/km pour en bénéficier. Le petit plus ? Elle est cumulable avec le bonus écologique !
Alors, prêt à rouler vert ?
Le respect de l’écologie est une des principales préoccupations mondiales actuelles. Face à l’impact de la circulation routière sur l’environnement, les pouvoirs publics ont intégré des mesures émanant de la législation française et européenne pour sanctionner, mais surtout encourager les usagers qui s’engagent à limiter leur émission de CO2 dans l’atmosphère.
Une conduite respectueuse de l’environnement, c’est avant tout prendre soin de la mécanique de son véhicule, en adoptant en premier lieu une voiture récente et propre. En effet en pratique, certains documents administratifs, comme la vignette Crit’Air, accordée aux seuls véhicules peu polluants, peuvent être exigés en période de pic de pollution.
De plus, le conducteur doit également veiller sur la route à adopter un comportement de conduite écologique, en évitant de conduire en sur régime. De manière générale, en restant attentif à la signalisation routière, et notamment aux panneaux qui peuvent signaler des baisses de limitations de vitesse en période de pollution, les usagers assurent respect mais aussi sécurité de tous sur la chaussée.