Usagers vulnérables

Les piétons sont les usagers vulnérables les plus présents sur la chaussée ! Mais par piéton, on entend pas seulement les personnes qui se déplacent à pieds, mais également les individus munis de skates, de rollers ou encore les personnes se déplaçant en fauteuil roulant. Ces usagers sont très nombreux sur la chaussée, notamment en agglomération. 

Ils disposent en pratique d’un aménagement spécifique de la chaussée qui est le trottoir. Cet espace leur permet notamment de circuler en toute sécurité. Cependant, ils sont amenés à traverser des voies au cours de leur itinéraire et leur comportement spontané est parfois difficile à appréhender pour les conducteurs. Des règles de priorité et des aménagements sont cependant prévus, comme par exemple des passages piétons ou encore des panneaux de signalisation avertissant les automobilistes qu’ils entrent dans une zone de rencontre. 

Dans tous les cas, à proximité d’un piéton et notamment des plus jeunes qui peuvent avoir des comportements irresponsables, il est recommandé de ralentir pour anticiper au mieux leurs réactions. En effet, il faut savoir qu’un piéton renversé par un véhicule à seulement 50 km/h a 80% de chance d’être tué. 

Les cyclistes sont de plus en plus nombreux notamment en agglomération. Sans cesse en mouvement, ils doivent respecter le code de la route sur la chaussée. De nombreux panneaux de signalisation verticale viennent règlementer leur accès en admettant des obligations et des interdictions. Ils disposent ainsi de pistes cyclables dédiées ou ont encore l’autorisation de prendre certaines voies en sens inverse, voire emprunter les voies de bus. 

Il peut être difficile pour un candidat au permis de conduire d’appréhender ces usagers en constant mouvement. Généralement peu visibles, notamment dans l’angle mort droit d’une voiture, il faut rester très prudent lorsqu’on s’engage dans une intersection en effectuant suffisamment de contrôles visuels. Dans tous les cas, un cycliste doit manifester son intention de tourner aux autres usagers en positionnant son bras tendu à droite ou à gauche. Les vélos doivent également être équipé de feux de position pour être visibles de jour comme de nuit. 

Plus rarement il arrive de croiser des cavaliers et chevaux sur la chaussée. Ces usagers sont cependant soumis à des règles bien spécifiques édictées par le code de la route. Une signalisation verticale, comportant le pictogramme du cheval monté d’un individu, prévoit ainsi des panneaux de danger pour sensibiliser les automobilistes sur les voies à forte fréquentation de cavaliers. D’autres panneaux indiquent des chemins obligatoires pour les cavaliers, pour éviter notamment qu’ils ne soient confrontés aux véhicules à moteur. 

Mais de manière générale, un cavalier est autorisé à circuler sur certaines voies spécifiques du réseau routier. C’est notamment le cas des routes nationales, communales et départementales. Ils ont à l’inverse l’interdiction de se déplacer sur les autoroutes et autres voies rapides. Comme les cyclistes, ils doivent signaler leur intention de tourner avec le bras droit ou gauche. Enfin, la nuit, ils doivent être équipés de lampes à l’avant et à l’arrière pour se rendre bien visibles sur la chaussée. 

Une nouvelle catégorie du code de la route, liée aux avancées technologiques, prévoit des règles spécifiques pour les gyropodes. Ce véhicule électrique est en pratique une roue qui permet de transporter un individu bien stabilisé. L’usager en équilibre se déplace ainsi relativement vite ! Le code de la route prévoit cependant que les gyropodes ne peuvent pas circuler à plus de 6 km/h sur les trottoirs, et 25 km/h sur les pistes cyclables. Pour les utilisateurs de gyropodes il est conseillé de porter un casque, notamment au regard de l’équilibre qu’exige le maniement de ce véhicule électrique. La nuit, il doivent se munir de lumières avant et arrière pour être suffisamment visibles, voire d’un gilet jaune réfléchissant.