Stationnement réservé aux bus

Les bus de transport en commun, ainsi que les bus scolaires effectuent des rotations comprenant des arrêts, car les chauffeurs doivent respecter des temps de pause. Ces interruptions sont également utilisées pour la relève des chauffeurs.
Lorsqu’un bus doit s’arrêter pour ce motif et non pour prendre ou laisser des passagers à un arrêt, il doit s’arrêter sur un stationnement réservé aux bus. Ces emplacements sont situés à proximité de son trajet, mais pas nécessairement près du dépôt.

Les bus scolaires peuvent effectuer des tournées, comme un bus de transport en commun, le matin, à l’heure de déjeuner ou dans l’après-midi, à la fin des cours. Ils peuvent également convoyer des élèves lors d’une sortie éducative ou sportive. Le chauffeur doit dans ce cas attendre la fin de l’excursion pour récupérer les élèves.

Dans les deux cas, des emplacements spécifiques de stationnement réservé aux bus sont aménagés par les services de voirie de la commune.

Les places de stationnement réservé aux bus sont matérialisées par une signalétique horizontale et une signalétique verticale.
Le marquage au sol est constitué d’une ligne jaune qui court en zigzag le long du trottoir.
Lorsque ces arrêts se trouvent sur une partie de la chaussée qui vous est accessible, il vous est interdit de vous arrêter et encore moins de stationner sur ces emplacements.
Le marquage au sol peut être accompagné par un panneau de parking carré sur fond bleu qui précise qu’il est dédié aux bus, grâce à un pictogramme ou par le mot « BUS » écrit en toutes lettres, en blanc.

 

Les bus de transports en commun, ainsi que les bus de transports scolaires doivent s’arrêter régulièrement et brièvement pour faire monter ou descendre leurs passagers. Ils s’arrêtent sur des endroits dédiés qui peuvent être signalés différemment.
Ces arrêts peuvent se situer dans des voies réservées aux bus qui ne vous sont pas accessibles, mais ils se trouvent souvent sur le côté de la chaussée que vous partagez avec les bus. Vous pouvez trouver trois types d’arrêts de bus :

• le simple poteau avec une signalétique qui indique le nom de la station, le ou les numéros de lignes que cet arrêt dessert, ainsi que les informations résumées sur les lignes concernées et les horaires ;
• l’aubette un peu plus sophistiquée, qui reprend les mêmes éléments, mais est abritée pour protéger les passagers des intempéries ;
• l’abribus beaucoup plus confortable qui est doté de sièges pour attendre le bus, avec généralement des informations plus complètes sur le réseau, avec des cartes bien détaillées.

La signalétique horizontale est la même que pour les arrêts du bus longue durée, et vous n’êtes toujours pas autorisé à stationner dessus, ni même à vous arrêter. Un panneau carré sur fond bleu clair, bordé d’un listel blanc et d’un pictogramme représentant un bus peut être posé à quelques mètres avant l’arrêt.
Selon la configuration de la chaussée, le trottoir peut être surélevé pour permettre aux passagers de monter et descendre plus facilement, ainsi que pour l’accès aux fauteuils pour handicapés.

Si vous vous arrêtez sur un stationnement réservé aux bus, votre infraction au Code de la route est considérée comme un stationnement très gênant, ce qui correspond à une contravention de classe 4. Il s’agit d’un forfait de 135 € qui ne peut pas être minoré, mais qui peut être majoré à 375 € et atteindre le maxima à 750 €. Ces amendes ne sont pas assorties d’un retrait de point.
Selon les situations, votre véhicule peut également être envoyé en fourrière. En fonction des villes, la facture est plus ou moins élevée, sans compter le temps que vous perdez pour aller récupérer votre véhicule.

Lorsqu’un bus de transport en commun ou de transport scolaire est à l’arrêt, vous avez le droit de le dépasser, à la condition que vous n’ayez pas à franchir une ligne blanche continue. Attention de toujours prendre toutes les précautions, surtout avec les cars scolaires, car il arrive qu’un passager qui vient de descendre veuille traverser et vous surprenne. 

Lorsque le bus quitte son arrêt, si vous êtes en ville, il est toujours prioritaire. Vous devez le laisser passer, tout comme vous devez lui faciliter le passage aux intersections et dans les rues étroites. En revanche, hors agglomération, vous n’avez pas à lui céder le passage. C’est à lui d’attendre d’avoir le temps de s’insérer dans la circulation.