Augmentation du temps de réaction

Le temps de réaction correspond à la durée en secondes qui s’écoule entre le moment où le conducteur perçoit un danger ou un obstacle et le moment où il effectue une action pour s’arrêter ou contourner celui-ci.

C’est le laps de temps nécessaire pour :

• Percevoir,
• Analyser,
• Décider
• Agir

On évalue le temps de réaction minimum à une seconde.
Pendant tout ce temps, le véhicule continue sa course. Il est donc impératif d’avoir un temps de réaction le plus court possible pour éviter tout accrochage.
Voyons donc à présent quels facteurs peuvent influencer le temps de réaction et l’augmenter.

L’un des facteurs influençant grandement le temps de réaction est la météo.
En effet, toute situation pouvant gêner la visibilité aura pour conséquence directe d’allonger le temps de réaction en raison de la détection tardive de la situation nécessitant une action de la part du conducteur.
Parmi les conditions climatiques influençant le temps de réaction, on trouvera notamment :

• les précipitations,
• le brouillard,
• la nuit.

Veillez donc à augmenter les distances de sécurités en cas de faible visibilité afin de disposer de suffisamment de temps pour réagir face à une situation.
N’oubliez pas que, quelle que soit la voie sur laquelle vous circulez, si la visibilité se trouve en dessous des 50 m, la vitesse maximale autorisée sera alors réduite à 50 km/h.

L’environnement du conducteur tient lui aussi une place très importante dans la qualité et la rapidité de son temps de réaction.
Il faudra donc faire particulièrement attention aux sources de distraction qui pourraient détourner l’attention du conducteur.
Méfiez-vous donc du téléphone, des écrans et du GPS. De même, n’oubliez pas, même si cela peut sembler évident, qu’il n’est pas autorisé de manger, boire, fumer ou encore de se maquiller au volant.
Les passagers seront aussi tenus de ne pas distraire le conducteur pour que celui-ci puisse rester attentif en toutes circonstances.

L’être humain peut lui aussi avoir ses défaillances et perdre partiellement ses facultés momentanément.
Certaines situations altérant la vigilance du conducteur ont pour conséquence d’augmenter le temps de réaction.
Évitez donc de prendre le volant :

• Si vous êtes fatigué,
• Si vous êtes sous l’emprise d’alcool ou de stupéfiants,
• Si vous prenez des médicaments déconseillés au volant.

Comme nous l’avons vu précédemment, le temps de réaction minimum constaté est de 1 seconde. Pour atteindre l’arrêt complet du véhicule, il faudra ajouter à celui-ci la distance de freinage qui est directement liée à la vitesse de circulation.
En effet, la distance de freinage augmente proportionnellement à la vitesse. Comprenez donc que plus vous roulerez vite plus la durée entre le moment où vous pressez la pédale de frein et où le véhicule s’arrête totalement sera longue.
Aussi, en cas de temps de réaction lent et de distance de freinage longue, les risques d’accrochage seront considérablement augmentés.

Conduire à une vitesse modérée en respectant les limitations de vitesse permet d’éviter une partie non considérable des accidents de voiture.
En effet, les limitations de vitesse ont été déterminées en fonction des routes sur lesquelles vous circulez et en fonction de l’agencement local. Leur détermination tient compte du temps de réaction induit par la configuration des lieux ainsi que par la distance de freinage.
Par exemple, à proximité d’une école ou d’un lieu recevant des enfants, la vitesse est limitée à 30 km/h. Un enfant pouvant surgir à tout moment, il faudra réagir vite et rouler au pas pour être certain de s’arrêter à temps.