Conduite autonome durant l'examen pratique
Enfin le jour J arrive ! Vous avez passé avec brio votre code de la route et votre moniteur vous a donné le feu vert pour passer l’examen de conduite ! De plus, vous avez révisé toutes les compétences qui sont évaluées afin d’obtenir au moins les 20 points sur les 31 points permettant d’obtenir votre permis probatoire. Mais, vous angoissez pour les 5 minutes de conduite autonome inclus dans l’examen. Les différentes formations à la conduite suivies tout au long de votre apprentissage vont vous aider à agir efficacement et sans stress.
On vous dévoile ici toutes les informations sur le déroulé de ce moment où vous allez être le seul décisionnaire, ainsi que les conseils pour mieux appréhender cette épreuve.
La conduite autonome durant l’examen pratique : un véritable challenge pour le jeune conducteur !
Pas de panique, vous allez y arriver ! Le test d’autonomie ne dure que quelques minutes. Il fait partie des différentes épreuves de l’examen. Vous serez seul à la manœuvre. Mieux vaut alors bien connaître les compétences inscrites sur la grille d’évaluation, dont fait partie ce test.
Comment se passe l’examen de conduite ?
Pour rappel : l’examen de conduite dure entre 25 et 30 minutes environ. Tout au long de celui-ci, vous êtes accompagné à la fois par votre moniteur et par un examinateur. Le rendez-vous est fixé à l’avance sur un lieu d’examen dans la voiture de votre auto-école.
Vous êtes évalué sur trois domaines clés :
- La connaissance et la maîtrise de votre véhicule (100 questions),
- L’appréhension de la route,
- Le partage de la route avec les autres usagers.
Les différentes compétences sont évaluées entre 0 et 3 points (sur un total de 31 points).
1 point : la compétence est satisfaisante
0,5 point : la compétence est partiellement satisfaisante
0 point : la compétence est insatisfaisante.
Vous pouvez obtenir un E (comme erreur éliminatoire). Voir plus loin le paragraphe sur les fautes éliminatoires.
Quelles sont les principales épreuves de l’examen de conduite ?
- L’interrogatoire oral pour les questions,
- Le parcours dans et en dehors d’une agglomération,
- La manœuvre tant redoutée : dont le créneau, l’épi, la marche arrière en ligne droite, le demi-tour…,
- Enfin la fameuse épreuve de conduite autonome.
L’épreuve de conduite autonome : compétences évaluées
La conduite autonome dure 5 minutes. Votre examinateur vous propose de suivre seul un itinéraire ou d’aller vers un lieu précis. Par exemple, il peut vous demander de suivre la direction « centre-ville » ou d’aller vers « l’autoroute x ».
Vous allez donc devoir être encore plus concentré sur les visuels pour trouver le bon itinéraire mais également suivre scrupuleusement les règles du code de la route.
Vous allez être jugé sur votre capacité à vous diriger sans délaisser votre conduite.
L’inspecteur ne doit pas normalement intervenir. Cependant, s’il touche votre volant, ce n’est pas bon signe. Vous avez dû faire une faute éliminatoire.
En dehors du moment où vous êtes autonome, votre examinateur peut vous poser des questions théoriques et techniques à tout moment.
A vous de montrer toute votre aisance en appliquant les compétences décrites ci-dessous :
Analyser la situation : diagnostic, pronostic sont vos maitres mots afin d’agir en conséquence. En effet, conduire, c’est être réactif à chaque instant. Avec le temps, ne vous inquiétez pas, vous allez acquérir des automatismes efficaces.
S’adapter à la situation : Après avoir analysé la situation qui se présente à vous, vous devez être capable d’agir et de pouvoir justifier votre choix à votre examinateur. Il peut vous poser des questions en cours de route !
Quelles sont les fautes éliminatoires ?
Si vous commettez les erreurs suivantes, vous pouvez être sûr d’être éliminé :
- Griller un feu rouge,
- Ne pas s’arrêter à un stop,
- Refuser une priorité à droite.
Ne vous mettez pas la pression sur ces 3 erreurs fatales car votre examinateur juge l’ensemble de votre conduite.
Sachez également que vous pouvez obtenir des points si vous avez une conduite dite « écologique » ou courtoise. Par exemple, ne pas abuser de la pédale de l’accélérateur à l’arrêt ou éviter de freiner avec la pédale de frein en ayant une vitesse constante. Pour la politesse, faire un signe de remerciement à un automobiliste qui vous laisse passer même si vous êtes prioritaire est un geste courtois.
Les différentes formations à la conduite vous mènent à plus d’autonomie
Que vous choisissiez la conduite accompagnée ou supervisée, le but est d’arriver à conduire avec de l’aisance, de l’assurance et de l’autonomie pour parer à toutes les situations.
Conduire est un véritable défi lorsque l’on est un jeune conducteur mais soyez assuré que vous allez parvenir à dépasser votre stress au fur et à mesure de vos expériences.
Pour toutes informations supplémentaires, n’hésitez pas à consulter nos pages sur les différentes formations à la conduite.