Marquage au sol

Les passages piéton sont très utilisés en agglomération. Permettant d’assurer la sécurité des piétons qui veulent traverser la chaussée, ils sont caractérisés par une suite de rectangles blancs. Cette zone de sécurité leur assure un passage sans risque lors de la traversée. Les passages piéton sont généralement situés à proximité d’une intersection, comme un STOP ou un feu tricolore, pour forcer les véhicules à ralentir à leur approche et renforcer la sécurité de ces usagers vulnérables.

La ligne de dissuasion a pour objectif de dissuader les usagers de la franchir et de réaliser une manœuvre dans une zone jugée dangereuse. Elle se démarque cependant de la ligne continue qui interdit tout franchissement. En effet, elle cherche à dissuader les automobilistes d’effectuer une manœuvre sans pour autant l’interdire. 

Ainsi, elle est repérable par sa forme discontinue, mais se distingue de la classique ligne discontinue par des dimensions variables. Concrètement, elle est représentée par des lignes de 3 mètres de plein qui s’alternent avec des vides de 1,33 mètres. La ligne de dissuasion est très fréquente dans les virages et zones à faible visibilité jugés dangereux.

Positionnées vers l’extérieur de la chaussée, les lignes de rive sont des lignes continues ou discontinues qui visent à séparer la voie de circulation de l’accotement, des bretelles de raccordement ou de la bande d’arrêt d’urgence.

Élément de signalisation très répandu, la ligne continue est positionnée sur les chaussées où la manœuvre de dépassement est considérée comme risquée. Cette situation est récurrente dans un virage, ou lorsqu’il y a une très faible visibilité sur la chaussée. Le franchissement et même le chevauchement de cette ligne sont interdits par le code de la route pour assurer la sécurité des usagers. Toute infraction est punie par une amende au titre d’une contravention de 4ème classe, ainsi que du retrait de 3 points du permis de conduire !

Composée d’une ligne continue et d’une ligne discontinue, la ligne mixte est présente sur de nombreux axes routiers. Dans les faits, elle vient conditionner le dépassement, en l’autorisant mais simplement dans un sens. De couleur blanche elle est définitive, alors que de couleur jaune elle est temporaire. 

Le principe est que les véhicules se trouvant du côté de la ligne continue ne pourront pas procéder à un dépassement, sous risque de commettre une infraction de 4ème classe. A l’inverse, les usagers qui se trouvent du côté de la ligne discontinue pourront procéder à un dépassement, mais également changer de direction.

Ces hachures blanches que l’on repère facilement sur la chaussée sont en fait des zébras. Délimitées par une ligne continue, ces hachures visent à matérialiser une zone de terre-plein. Récurrents au niveau des bifurcations, des bretelles et des jonctions, les zébras sont très utilisés sur le réseau autoroutier. 

Un zébras est une zone où il est interdit de circuler, de s’arrêter et de stationner. Comme tout franchissement d’une ligne continue, un véhicule qui s’y aventure commet une infraction au code de la route. La sanction est une amende de 135 euros, et un retrait de 3 points du permis de conduire.

Apprendre à bien se repérer sur la chaussée peut être compliqué, notamment en présence de plusieurs voies. Ainsi, comment différencier les flèches directionnelles ou flèches de rabattement ? Ces deux éléments de la signalisation horizontale n’ont pourtant pas la même signification ! Alors que les flèches directionnelles permettent de choisir une direction, les flèches de rabattement véhiculent l’obligation de circuler dans une voie définie. 

Permettant d’orienter le flux de circulation, il est donc important de bien distinguer ces deux marquages au sol. Car même si visuellement elles sont très proches, elles ne sont pas implantées aux mêmes endroits. Ainsi, les flèches de direction sont généralement situées dans un carrefour, alors que cela est interdit pour les flèches de rabattement. Dans tous les cas, il est important de rester attentif au contexte pour adopter le bon comportement.

Le sas cycliste est un aménagement spécialement conçu pour les vélos. L’objectif ? Permettre aux cyclistes de s’arrêter en toute sécurité devant une file de voitures à un feu tricolore. Visant à protéger ces usagers vulnérables, le sas cycliste peut pourtant surprendre certains véhicules. Délimitée par des pointillés, cette zone tampon leur permet d’être plus visibles, d’obtenir une meilleure visibilité, et d’éviter d’absorber les gaz des pots d’échappement.

Certains marquages au sol sont conçus de manière temporaire. Ils sont facilement repérables grâce à leur couleur jaune. Ils se situent généralement à proximité d’une zone de travaux, pour orienter temporairement le flux de circulation. Ces marquages peuvent représenter des flèches indiquant le sens de circulation, des lignes discontinues, des passages piétons, de zébras et bien d’autres ! Cette signalisation temporaire prévaut alors sur la signalisation permanente, et leur non-respect équivaut à une infraction du code de la route.

A l’approche d’un feu tricolore, c’est la ligne des feux de signalisation qui indique aux véhicules où s’arrêter précisément. Cette ligne n’est cependant pas toujours matérialisée, et les usagers doivent alors s’arrêter à hauteur du feu et éviter d’empiéter sur un passage piéton. Particulièrement importante dans un carrefour, cette ligne permet d’éviter de gêner la circulation perpendiculaire des véhicules. La ligne des feux de signalisation peut parfois intégrer un sas cycliste, permettant d’assurer la sécurité de ces usagers vulnérables face à une ligne de véhicules à moteur terrestre.